Les principaux éléments dont il faut tenir compte pour recruter dans le secteur des sciences biologiques

Sarah Groom, Account Manager - Pharmaceutical and Biotechnology at Groom
Sarah Groom

19 mars 2020 • Temps de lecture estimé : 6 mins

Tout d’abord, le fait de mener une carrière dans les sciences biologiques n’est pas forcément synonyme de blouse blanche et de travail en laboratoire. Les diplômés de premier cycle, ceux qui possèdent une maîtrise ou même un doctorat en sciences sont nombreux à faire carrière dans des entreprises privées diversifiées et à occuper des postes très variés. 

Il existe d’innombrables postes dans le secteur des sciences biologiques qui requièrent une formation scientifique, notamment : 

  • Directeur du service de la fiabilité totale
  • Programmeur scientifique
  • Chef de projet scientifique
  • Analyste de données
  • Toxicologue
  • Analyste du contrôle de la qualité
  • Pharmacien industriel
  • Représentant des ventes pharmaceutiques

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Au Canada, le secteur des sciences biologiques englobe la recherche, le développement, la fabrication, l’importation et d’autres domaines. Les entreprises sont soit grandes, moyennes ou en démarrage, et elles mettent au point des diagnostics, des appareils et produits biopharmaceutiques, pharmaceutiques ou médicaux. Généralement, elles œuvrent dans la recherche, le développement ou les opérations de fabrication. Naturellement, pour que l’industrie puisse prospérer, il est primordial d’embaucher et de conserver des candidats ayant des connaissances et une expérience spécialisées. Actuellement, l’un des défis de taille qui touche le recrutement de candidats pour ces postes n’est pas tant la pénurie de professionnels qualifiés, mais plutôt les changements rapides qui caractérisent cette industrie.

Maintenant plus que jamais, les recruteurs du secteur des sciences biologiques et les directeurs d’embauche doivent surveiller la situation de près s’ils souhaitent être en mesure de recruter des candidats qui occuperont des postes à long terme. Voici les facteurs dominants que les recruteurs au Canada (et dans toute l’Amérique du Nord) doivent bien comprendre.

1. Les occasions d’emploi tendent à être localisées

Les universités canadiennes ont la réputation de produire certains des meilleurs scientifiques au monde. Nombre de ces établissements sont situés aux quatre coins du Canada, parfois même dans des régions éloignées. En revanche, la plupart des occasions professionnelles en sciences biologiques sont à Toronto, à Montréal ou à Vancouver. Souvent, les scientifiques compétents et chevronnés aux yeux d’une entreprise ont déjà une vie établie dans une petite ville universitaire. Leur volonté (ou leur refus) de déménager est un facteur important par rapport au défi que représente le placement de candidats. 

2. Les compétences sont transférables d’un secteur à l’autre — jusqu’à un certain point

Certes, un diplôme scientifique est indispensable pour accéder à de nombreux postes dans le secteur des sciences biologiques, mais le seul fait d’être un chercheur titulaire d’un doctorat ne suffit pas, généralement. Les postes requièrent des personnes hautement spécialisées dont l’expérience varie grandement selon le domaine. Dans certains cas, un ensemble de compétences générales dans un domaine peut équivaloir à celles d’un autre domaine, mais cela n’aboutit pas toujours à la conclusion que le candidat a les qualifications recherchées. Par exemple, une entreprise de suppléments naturels pourrait accepter d’engager un représentant commercial issu de l’industrie pharmaceutique, mais pas l’inverse. Dans ce cas, le représentant en vitamines ou suppléments naturels possède de l’expérience de vente de produits sans ordonnances destinés aux consommateurs, tandis que le représentant pharmaceutique doit avoir le savoir-faire pour conclure des ventes auprès de médecins et d’établissements médicaux. Toutefois, un assistant administratif ayant de l’expérience professionnelle dans une institution financière (par exemple) pourrait facilement transférer son expertise dans une entreprise du secteur des sciences biologiques.

Au bout du compte, le responsable en recrutement doit être suffisamment avisé pour savoir discerner si un candidat possède ou non l’expérience et la formation uniques qui conviennent au poste en question, et si ses compétences sont transférables ou non. 

3. Chaque secteur (ou pays) est entièrement différent

Les directives législatives relatives aux médicaments sont totalement différentes de celles qui s’appliquent aux outils et appareils médicaux. Par ailleurs, chaque pays possède ses propres organismes de réglementation et chaque domaine est assujetti à une réglementation distincte. Il n’est donc pas toujours simple pour les candidats de passer d’un secteur à l’autre ni d’un pays à l’autre en quête d’un nouvel emploi.

Cette raison s’ajoute à l’ensemble des facteurs qui empêchent les candidats de changer aisément de domaine. C’est aussi pourquoi les recruteurs doivent avoir une connaissance approfondie de chaque domaine. 

4. Le domaine est très instable

Le secteur des sciences biologiques au Canada jouit d’un énorme potentiel. Le secteur des sciences biologiques de l’Ontario, à lui seul, génère un revenu annuel de 40,5 $ milliards. Il représente 21,6 $ milliards dans le PIB de la province, et se classe parmi les principales plateformes pharmaceutiques d’Amérique du Nord comme le sont aussi les grandes villes américaines de New York et de San Francisco. Les entreprises en démarrage naissent partout au pays, et elles sont rachetées en masse. Le nombre élevé d’acquisitions et de fusions qui se produisent sont aussi synonymes d’instabilité sur le marché du travail. Cette instabilité, à son tour, engendre des hausses sporadiques dans l’offre et la demande de carrières liées aux sciences biologiques. Conséquemment, les recruteurs doivent connaître ces changements fréquents pour suivre et comprendre les pénuries et les excédents.

5. Une formation scientifique chez les recruteurs s’avère précieuse

Les recruteurs qui possèdent eux-mêmes un diplôme en sciences biologiques ou des antécédents dans cette industrie sont des ressources précieuses pour cerner les talents, les trier et les embaucher. Premièrement, ils sont capables d’établir un lien avec les candidats et de communiquer les tenants et aboutissants du poste de sorte que les candidats s’y identifient. Deuxièmement, ils sont souvent capables de reconnaître une expérience valable plus facilement que les recruteurs sans expertise scientifique. En fait, les recruteurs spécialisés sont un énorme atout pour les organisations. Ils aident à former les membres du personnel des RH sur la manière d’évaluer des candidats avec des niveaux variés de compétences et des expériences diverses.

On pourrait même affirmer que le secteur des sciences biologiques est possiblement l’un des plus ardus quand vient le temps de dénicher et de placer des candidats qualifiés. Si une entreprise cherche des talents dans les secteurs pharmaceutiques, de la biotechnologie, de la technologie médicale ou des suppléments naturels, elle doit presque toujours recourir aux services d’un recruteur possédant une solide expérience dans l’industrie et une connaissance approfondie du marché

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Sarah Groom, Account Manager - Pharmaceutical and Biotechnology at Groom
Sarah Groom

Sarah Groom a développé de manière significative la division pharmaceutique et des sciences de la vie de Groom & Associés depuis 2013. Sarah détient une licence et une maîtrise en chimie médicale de l'Université d'Ottawa.